Michel Meurger

Essayiste. Depuis plus d’une vingtaine d’années, Michel Meurger, essayiste et critique, poursuit ses travaux sur les interférences entre Nature et Culture, savoir positif et constructions imaginaires.
Ses études ont été publiées sous forme de livres, articles ou communications en quatre langues (français, anglais, allemand, grec) et six pays (France, Grande-Bretagne, Suède, États-Unis, Grèce et Canada), tandis que ses positions étaient clarifiées au cours d’interviews de journaux, de radios et de télévisions en tous ces pays, ainsi qu’en Norvège ou au Japon.
Sa réflexion porte essentiellement sur deux axes :

1. Du côté de la culture savante. Le processus de naturalisation de la culture. À partir d’études de terrain, dès 1982, au Canada, en Suède, Norvège, Écosse, et de recherches de bibliothèque en Allemagne, Suisse et France, Meurger s’est efforcé de dégager l’apparition depuis la Renaissance d’un courant de rationalisation et de naturalisation des faits culturels. Les agents du phénomène, médecins, naturalistes, religieux et érudits, ont notamment cherché à réinterpréter le savoir populaire en termes évhéméristes. Ils ont ainsi assimilé les légendes sur des créatures fabuleuses à des témoignages d’une réalité zoologique non répertoriée. Meurger a étudié ce phénomène à partir de nombreux exemples : monstres lacustres (1982, 1988, 1989, 1991, 1995, 2000), marins [Serpent de Mer, kraken, homme-marin] (1992, 1994, 1999, 2000), dragons (1995, 1996, 2001, 2006), félins et autres prédateurs légendaires (1984 1990, 1994, 1998), homme sauvage (1998).
Au prix de la perte de leurs composantes magico-religieuses, ces créatures de sociétés traditionnelles, extraites de leur contexte socioculturel, ont pu, admises comme des êtres concrets et problématiques, séjourner durant une période plus ou moins longue dans le champ scientifique.
Ainsi, dans ce cas précis, loin d’exclure l’Imaginaire, la Science l’a conditionnellement admis, en l’adaptant à la modernité. C’est paradoxalement le développement des sciences de la Vie, de la Renaissance au xviiie siècle, qui, remettant en circulation les récits de l’Antiquité ou du Moyen Âge sur la faune fabuleuse et recueillant les témoignages populaires contemporains, a conduit les érudits à prêter foi aux assertions sur l’existence des monstres marins ou du dragon des Alpes.
De même, les progrès des connaissances botaniques au XVIe siècle, notamment par le truchement de l’herborisation de montagne, ont incité certains médecins à interpréter l’onguent de l’envol des sorcières, substance purement symbolique, comme un produit concret, extrait de plantes hallucinogènes. Ce mythe rationaliste, repris par Michelet dans La Sorcière (1862), connaîtra au XXe siècle la fortune que l’on sait (voir Meurger, 1981, 1993).

2. Au niveau de la culture populaire. Comment peut-on voir des dragons ? Aux positivistes qui dissociaient trop drastiquement croyance et expérience, mythe et savoir positif, Meurger oppose un modèle tenant compte du poids des représentations traditionnelles sur le vécu et sur son rapport. Sous la pression d’un savoir folklorique partagé, l’interprété, redéfini par des modèles ancestraux, ne correspond plus au perçu, et le témoignage anomalique rend moins compte d’une observation individuelle initiale, qu’il ne traduit l’allégeance de l’informateur à une imagerie collective. Certains éléments du réel, choisis et recombinés, favorisent la perception folklorisée ; le souvenir, reconstruit à partir de figures et de situations fournies par la culture du groupe, produit des épisodes de rencontres avec des créatures fabuleuses.
Vers 1748, alors que paraît en France L’Esprit des lois, des pêcheurs norvégiens décrivent leurs rencontres avec des créatures dont le haut du corps ressemble à celui d’un homme, tandis que sa partie inférieure se termine en queue de poisson (Meurger, 1994). Au siècle suivant, les montagnards des Highlands relatent des observations du cheval des eaux, l’habitant mythique de leurs lochs (Meurger, 1988, 1997). Bien plus tôt, à l’époque des guerres de Religion, certains ruraux français, à partir de leur retraduction de données naturalistes en données surnaturelles, détectaient la patte du loup-garou dans certaines agressions lupines (Meurger, 1990).

Conclusion
Adversaire des positivistes, Meurger l’est également des irrationalistes qui soutiennent l’équivalence du réel et du concevable. Reconnaître en certaines situations la prégnance de constructions fictives ne saurait conduire à proclamer l’indiscernabilité de l’imaginaire et du réel. Bien au contraire, ce type d’études devrait, en apportant une meilleure connaissance des interférences entre perception et interprétation, contribuer à une plus riche saisie du réel et au renforcement d’un rationalisme ouvert.
A la naturalisation de la culture, correspond une dynamique de culturalisation du réel, assurant le caractère concret d’objets imaginaires. Meurger a étudié la Vierge de fer, cette machine suppliciaire prétendument originaire de Nuremberg (Meurger, 2001) ou les fameuses soucoupes volantes (Meurger, 1995, 1996). Ces objets, célébrés par la littérature et le cinéma, bénéficient d’un grand potentiel de crédibilité, alors qu’il s’agissait initialement d’appareils dotés d’occurrences purement narratives (traditions orales allemandes dans le premier cas, magazines de S.F. américains dans le second).
A quelle place de ce cadre intellectuel peut être assignée l’étude sur Gilles de Rais ? Meurger l’analyse en tant qu’exemple de la transformation d’une figure du passé en personnage littéraire et de culturalisation du réel historique.

Michel Meurger
En novembre 2007, Michel Meurger a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire dans la catégorie “Prix européen” pour les passerelles que crée son œuvre entre la France, l’Allemagne et l’Angleterre.

La bibliographie est ordonnée par ordre chronologique de parution.


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Essais

Lake Monster Traditions. A Cross-Cultural Analysis

— Londres : Fortean Tomes, 1988.

Lovecraft et la SF. Vol. I

— Amiens : Encrage Éditions, 1991.
Sommaire (6) :

  1. « Anticipation rétrograde » : primitivisme et occultisme dans la réception lovecraftienne en France de 1953 à 1957
  2. Les Martiens de Wells
  3. « The awful squid head » : sources anthropologiques du personnage de Cthulhu
  4. De Cthulhu à Khalkr’u. Sous le signe de la Pieuvre cosmique
  5. Le Thème du Petit Peuple chez Arthur Machen et John Buchan
  6. Les Astronefs de Lémurie : la S.-F. du passé dans Amazing Stories de 1939 à 1948

Lovecraft et la SF. Vol. II

— Amiens : Encrage Éditions, 1994.
Sommaire (8) :

  1. Thyra : les mondes perdus de l’Arctique
  2. Les Rituels sous-marins et leur fonction chez Lovecraft, Wells et Victor Rousseau
  3. Le Monstre marin et la femme
  4. De l’homme au singe : dévolution et bestialité dans l’œuvre de H. P. Lovecraft
  5. « Beyond the Pole » : le romantisme biologique d’Hyatt Verrill
  6. Des Jukes aux Whateley : « The Menace of the Under-Man »
  7. Lovecraft, Newbold et le manuscrit Voynich
  8. L’Île a des yeux : la faune exceptionnelle de Friedrich Otto

Alien Abduction. L’enlèvement extraterrestre. De la fiction à la croyance

Scientifictions, la revue de l’Imaginaire scientifique, n° 1 volume 1, Amiens : Encrage Éditions, 1995.

Histoire naturelle des dragons. Un animal problématique sous l’œil de la science

— Rennes : Terre de Brume, 2001, (édition augmentée en 2006). Traduction grecque, Salonique, 2003.

Quatrième de couverture :
Pour la première fois, un ouvrage quitte les sentiers battus de l’approche symbolique et mythique des dragons pour se livrer à une analyse détaillée du courant naturaliste qui, depuis la Renaissance, s’efforçait d’appréhender le reptile ailé comme une créature réelle, menant une existence discrète à l’abri de certains massifs européens.
Histoire naturelle des dragons suit les évolutions de l’animal conjectural à l’intérieur d’un espace à caractère scientifique. À la recherche de pièces à conviction, les érudits s’aventurent dans les mondes souterrains de la Suisse et de l’Autriche. Les grands ossements exhumés serviront de matériaux probatoires à la thèse de la réalité des dragons. Dans le cadre d’une littérature spécifique, les experts prennent parti, visant à maintenir la créature à l’intérieur du champ spéculatif ou à l’en expulser. Les récits de rencontres des montagnards avec tout une ménagerie écailleuse continuent de s’accumuler. Au Siècle des lumières, des savants comme Johann Jacob Scheuchzer soutiennent encore la naturalité du dragon, au nom de leur tentative de compromis entre tradition et innovation. Durant le siècle suivant, des individus persistent à traquer le modèle vivant de la bête légendaire dans les solitudes de Suède ou de Russie. La jeune paléontologie permet à certains vulgarisateurs de renouveler les définitions du dragon, tandis que sous la forme amoindrie d’un lézard énigmatique, le saurien fabuleux se maintient jusqu’à nos jours dans les cultures montagnardes.
Histoire naturelle des dragons exhume un pan oublié de la découverte de l’espace européen.

— Rennes : Terre de Brume, 2006, édition amendée et augmentée.

Gilles de Rais et la littérature

— Rennes : Terre de Brume, 2003.

Quatrième de couverture :
Le 26 octobre 1440, à onze heures du matin, « dans un pré situé au-dessus des ponts de Nantes », était pendu Gilles de Rais, baron de Bretagne et ancien compagnon de Jeanne d’Arc. Son corps, jeté sur un bûcher, était bientôt tiré des flammes pour être enseveli par « quatre ou cinq dames ou demoiselles de grand état ». Il avait été reconnu coupable d’actes de sodomie sur la personne de « cent, deux cents enfants et plus », d’homicides multiples et d’invocations des démons.
Depuis, les braises du bûcher de Nantes n’ont pas cessé d’alimenter les foyers de l’Interrogation historique. Gilles était-il coupable, et si oui, jusqu’à quel point ? A-t-il été victime d’un complot ? Pour la première fois, un ouvrage surplombe controverses et polémiques et, cessant d’interroger de maigres sources pour tâcher de déterminer qui était le sire de Rais, se concentre sur l’attraction que continue d’exercer à travers les siècles cette figure de grand transgresseur.
Dans son dernier ouvrage, Histoire naturelle des dragons, Michel Meurger avait suivi, de la Renaissance au Siècle des lumières, les tentatives de naturalistes pour soutenir les probabilités d’un être imaginaire. À l’inverse, Gilles de Rais et la littérature documente l’investissement progressif d’une figure historique par des stéréotypes fictionnels. À l’abri de l’authenticité historique, les littérateurs ont rehaussé l’or des fêtes ou le sang des tueries, reconstruit les tours des mages noirs et ajusté le châtelain aux modèles romanesques. Les enchanteurs de l’imprimé nous ont légué ce Gilles de Rais plus grand que son modèle, phénix renaissant sur les tréteaux et sous les couvertures des livres. De Georges l’Adventureux à Georges le Transgresseur, de Chastellain à Bataille, du XVe au XXe siècle, à travers une galerie d’écrivains oubliés, Michel Meurger suit pas à pas la constitution d’un grand mythe français.
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Articles

L’homme-loup et son témoin. Construction d’une factualité lycanthropique

— in Jean de Nynauld : De la lycanthropie (1615), édition critique établie sous la direction de Nicole Jacques-Chaquin (ENS) et Maxime Préaud (BnF), Paris : Frénésie, 1989.

Les félins exotiques dans le légendaire français

— in Communications, n° 52, 1990.

Plantes à illusion : l’interprétation pharmacologique du sabbat

— in Le Sabbat des sorciers, Grenoble : Jérôme Millon, 1993.

Le planeur et le ptéranodon. Xenoïc Tales, la série en BD de Mark Schultz

— in Nous, les Martiens, octobre 1993.

Naturalisation et factualisation de l’Imaginaire : l’exemple de l’Homme marin

— in Cahiers de l’Imaginaire, n° 10, L’Harmattan, 1994.

Drachen und Saurier

— in Auf Drachenspuren, Bonn : Holos Verlag & Musée d’Ethnographie de Hambourg, 1995.

Drachen und Wasserungeheuer

— in Auf Drachenspuren, Bonn : Holos Verlag & Musée d’Ethnographie de Hambourg, 1995.

Of Skrimsl and Men. Icelandic water-beings from folklore to speculative zoology

— in Fortean Studies, volume 2, Londres : John Brown Publishing, 1995.

The Lindorms of Småland

— in Arv. Nordic Yearbook of Folklore, Uppsala : The Royal Gustavus Adolphus Academy, 1996.

Les Martiens sont là

— in [Théo Varlet], Œuvres romanesques I, Amiens : Encrage Éditions, 1996.

La naturalisation de l’Imaginaire : l’exemple des dragons

— Communication au colloque sur l’histoire de la zoologie des XVIe et XVIIe siècles, Muséum national d’histoire naturelle, Paris, 7-8 novembre 1996.

Le Monstre du Loch Ness, du folklore à la zoologie spéculative

— in Scientifictions, la revue de l’Imaginaire scientifique,n° 1 volume 2, Amiens : Encrage Éditions, 1997.

Les Confins des sciences naturelles selon R.W. Chambers

— in Le Visage Vert, n° 4, février 1998, p. 121-137.

Arthur Machen et la race sorcière

— Postface aux Chroniques du Petit Peuple d’Arthur Machen, Rennes : Terre de Brume, 1998.

Undeveloped Magicians

— Introduction à la réédition de Charles Fort : Wild Talents, Londres : John Brown Publishing, 1998.

Le péril vient de la lune. Une guerre des mondes en 1809

Les Univers de la science-fiction. Essais. Supplément à Galaxie, n° 8, mars 1998.

Le Brocken, une montagne magique. De la démonologie à la littérature

— in Le Visage Vert, n° 5, octobre 1998, p. 77-83.

Wells et les tripodes. Aspects d’une technologie extraterrestre

— in Le Visage Vert, n° 5, octobre 1998, p. 145-155.

A Hyena for the Gevaudan. Testimonial reports and cultural stereotypes

— in Fortean Studies, volume 4, Londres : John Brown Publishing, 1998.

The Smoking Apeman. True Report or Legend as Life ?

— in Fortean Studies, volume 5, Londres : John Brown Publishing, 1999.

Walter Scott, le Surnaturel et l’Histoire

— Préface à [Walter Scott] La Veuve des Highlands, Édition critique établie par Xavier Legrand-Ferronnière et Michel Meurger, Rennes : Terre de Brume, 1999.

Unheimliche Landschaft, kosmische Entität und astrologische Motive in Willy Seidels Erzählung Das älteste Ding der Welt

— in Das schwarze Geheimnis, Nr. 4, 1999, Kerpen : Edition Metzengerstein.

Francesco Negri, the Kraken and the Sea Serpent

— in Fortean Studies, volume 6, Londres : John Brown Publishing, 1999.

« You know my fancy for cremation »

— in Le Visage Vert, n° 6, avril 1999, p. 39-42.

À propos de la nouvelle « La S.S. » de M. P. Shiel.
Premier paragraphe : « Il est temps d’en finir avec « La S. S. ». Non, il ne s’agit pas cette fois des membres de l’institution nazie ; les bottes de ceux-ci moisissent au fond des poubelles de l’Histoire. Dans le cas présent, il s’agit d’un fantomatique texte littéraire qui, pendant près de quarante années, à l’abri de son inaccessibilité, a pu alimenter les fantasmes peu innocents des songe-creux pour lesquels le terme “d’Ordre Noir” représente le sésame vers un Imaginaire frelaté docile à toutes les instrumentalisations de l’extrême droite. La publication d’un tel récit, trop longtemps non traduit, réduira l’attraction qu’il exerce sur des gens, qui ne l’ayant point lu, l’ont magnifié et diabolisé hors de toute mesure. Il est temps que le public puisse juger sur pièces, et décide si l’œuvre susdite correspond à son reflet fantasmagorique. Tout commence par un extrait du Matin des magiciens : « En 1896, un écrivain anglais, M. P. Shiel, publie une nouvelle où l’on voit une bande de monstrueux criminels ravageant l’Europe, tuant des familles qu’ils jugent nuisibles au progrès de l’humanité, et brûlant les cadavres. Il intitule sa nouvelle « Les S. S. ».

Autel païen et chasse sauvage. L’expérience du surnaturel chez Friedrich de la Motte Fouqué

— in Le Visage Vert, n° 7, octobre 1999, p. 37-60, ill.

À propos d'un extrait du roman de Friedrich de la Motte Fouqué, Der Zauberring [L’Anneau magique] (1812, daté de 1813).

La Poupée : La Fille artificielle dans la culture de la République de Weimar

— in Le Visage Vert, n° 8, avril 2000, p. 65-91.

« Le Monstre du Loch Ness », « Le Kraken »

— in Sciences et Avenir, Hors série, « Les Animaux extraordinaires », juillet/août 2000.

La Seconde Vie de Hans von Hackelnberg : Sarban et le Chasseur Sauvage 

— in Le Visage Vert, n° 9, octobre 2000, p. 99-121, illustrations.

La Fille dans la vitrine

— in Corps/Objet : sur le rapport du corps au corps artificiel, vol. 1, mars 2001, Centre Chorégraphique National de Grenoble.

L’Imaginaire de Gilles de Rais ; La Bête, l’esthète et Barbe-Bleue

— in Le Visage Vert, n° 10, avril 2001, p. 20-55, illustrations.

La Galerie des femmes sans têtes

— in Corps/Objet : sur le rapport du corps au corps artificiel, vol. 2, octobre 2001, Centre Chorégraphique National de Grenoble.

La Vierge de fer. Une machine problématique à travers l’Histoire, la littérature, le cinéma et la bande dessinée

— in Le Visage Vert, n° 11, octobre 2001, p. 39-77, illustrations.

Histoire et Nature dans la Suisse du XVIe siècle : l’exemple du dragon des Alpes

— Communication au séminaire d’histoire des sciences et des techniques à la Renaissance, La main de l’homme de science à la Renaissance, Poitiers, Espaces Mendès-France, 28 mars 2002.

Le Druide noir : l’image négative du druidisme à travers la littérature anglo-saxonne

— in Le Visage Vert, n° 12, octobre 2002, p. 27-34, illustrations.

Des Alpes à l’Islande. Genèse de la prise en compte scientifique des créatures extraordinaires

— in La Gazette fortéenne n° 1, Paris : Les Éditions de l’Œil du Sphinx, 2002.

Les Pêcheurs d’hommes : Poissons volants, homme aquatique et sociétés sous-marines

— in Le Visage Vert, n° 13, mai 2003, p. 31-57, illustrations.

Les Monstres lacustres. Enquêtes sur des témoignages contemporains

— in La Gazette fortéenne n° 2, Paris : Les Éditions de l’Œil du Sphinx, 2003.

Le Puits, le Ver et Bram Stoker

— Préface au roman Le Repaire du Ver blanc de Bram Stoker, Rennes : Terre de Brume, 2004.

Serpents-cerceaux et simiens fumeurs. Tradition et témoignage en zoologie spéculative

— in La Gazette fortéenne n° 3, Paris : Les Éditions de l’Œil du Sphinx, 2004.

Zoologie d’un animal problématique, le dragon

— in Dragons : au jardin zoologique des mythologies, ouvrage de référence de l’exposition Dragons, sous la direction de Zeev Gourarier, Philippe Hoch, et Patrick Absalon, Metz : Conseil général de la Moselle, Muséum national d’histoire naturelle, Éditions Serpenoise, 2005.

Petits hommes, grands espoirs. L’Homme de Flores, de la paléoanthropologie à la cryptozoologie

— in La Gazette fortéenne n° 4, Paris : Les Éditions de l’Œil du Sphinx, 2005.

Entrée « Ceinture de chasteté »

— in Le Dictionnaire du corps en sciences humaines et sociales, sous la direction de Bernard Andrieu, Paris : CNRS Éditions, 2006, p. 82-83.

Dragons de la science, science des dragons

— in Dragons entre sciences et fictions, Actes du colloque de Metz des 15 et 16 septembre 2005, sous la direction de Jean-Marie Privat, Paris : CNRS Éditions, 2006, p. 18-23.

L’espace et le temps des dragons : le dragon dans l’aire européenne

— in Êtres fantastiques. De l’imaginaire alpin à l’imaginaire humain, Grenoble : Musée dauphinois, 2006, p. 57-60.

L’Amour cruel. Entomologie des femmes fatales

— in Le Visage Vert, n°14 (Paris : Zulma), juin 2007, p. 157-166.

« An Unhallowed Ritual of Cruelty, Sadism, and Blood. The revival of the archaic in Howard, Lovecraft, and Vere Shortt »

— in The Cimmerian (Playa del Rey, Californie), volume 5, n° 2, avril 2008.

Jules Bois ou le famulus des mages

— in Le Visage Vert, n°15 (Paris : Zulma), juin 2008, p. 18-20.

La « Bouche d’enfer ». Architecture sacrale et baisers volés dans le Paris fin de siècle

— in Le Visage Vert, n°15 (Paris : Zulma), juin 2008, p. 35-47.

À propos de la nouvelle « N° 252, rue Monsieur-le-Prince » de Ralph Adams Cram.

« La Comtesse louve en ses paluds. Femmes fauves et marais fantastique en littérature »

— in [Paul Busson] Le Marais aux sorcières, Cadillon : Le Visage Vert, 2009, p. 69-118.

« Gravissons le Brocken ensemble. Le thème sorcellaire dans la littérature germanophone de Grimmelshausen à Strobl »

— in Le Visage Vert, n° 16 (Paris : Zulma), juin 2009, p. 139-188.

Cette monumentale étude ponctue un dossier, réalisé sous la direction de l'auteur, consacré à la « Sorcellerie et littérature allemande ». Michel Meurger a également signé les pages de présentation de Grimmelshausen, Karl Hans Strobl et Hans Watzlik.

Le Chaînon manquant entre l’oursin, l’araignée et le diable. L’altérité plurielle chez Robert William Chambers »

— in [Robert W. Chambers] Yue Laou. Le Faiseur de lunes, Cadillon : Le Visage Vert, 2009, p. 77-100.

L’Avocat du Diable. Maître Maurice Garçon et la démonologie

—Préface à La Vie exécrable de Guillemette Babin, sorcière, par Maurice Garçon, Grenoble : Jérôme Millon, 2010.

Danse avec le sylvain. Paul Busson et la nostalgie du dionysiaque

— in Le Visage Vert, n° 17 (Paris : Zulma), octobre 2010, p. 165-185.

Les Sorcières de Salem et la fiction américaine

— in Le Visage Vert, n°18 (Cadillon : Le Visage Vert), juin 2011, p. 31-45.

Célestes ou infernaux ? L’Extrême-Orient des bourreaux et des monstres

— in Le Visage Vert, n°19 (Cadillon : Le Visage Vert), novembre 2011, p. 47-76.

Un bestiaire de la cruauté

— in Le Visage Vert, n°19 (Cadillon : Le Visage Vert), novembre 2011, p. 86-91.

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Ressources

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