Horacio Quiroga
Salto (Uruguay), 31 décembre 1878
- Buenos Aires (Argentine), 19 février 1937,
Uruguay.
La bibliographie est ordonnée par ordre chronologique
de parution.
Nouvelles
Le Lobisón / El lobisón
— in Caras y Caretas (Buenos Aires), 10 août 1906.
Quiroga avait déjà traité le même sujet dans «
Charlábamos de sobremesa » publié par La Alborada
(Montevideo) le 19 mai 1901 : ce récit faisait allusion à
diverses superstitions européennes (la femme-loup en
particulier) avant de déboucher sur l’histoire de Gabino,
sa noce au son de l’accordéon, puis la découverte de la
mariée le ventre ouvert sous un porc immonde qui la
dévore en grognant…
L’œuvre de Quiroga contient très peu de contes tirés,
comme celui-ci, de légendes régionales. [Annie
Boule.]
— in Le Visage Vert, n° 6, avril 1999, p. 117-119, traduit de l'espagnol par Annie Boule, illustration d'Andrée Kraft.
La Flamme / La llama / Berenice
— in Fray Mocho (Buenos Aires), 31 décembre 1915, sous le titre : « Berenice ».
« Berenice » est le premier conte publié par Quiroga
après la mort de sa femme et le seul de l’année 1915.
Quiroga avait peut-être d’abord écrit le conte en
témoignage de son admiration pour Edgar Poe, car la
Bérénice du Nord-Américain était également atteinte d’un
mal étrange, et dans un autre conte de Poe, « Le
Portrait ovale » (que Quiroga dut lire dans la traduction
de Baudelaire), une jeune femme se consume pour donner
vie à la peinture, elle est immolée à l’œuvre d’art.
Le nom Bérénice, déjà cité dans un poème de jeunesse,
devait fasciner Quiroga par son harmonie et ses
résonances historiques et littéraires. La musique
préférée de Quiroga fut celle de Wagner, qui lui inspira
également « La muerte de Isolda » (paru dans Fray
Mocho, le 29 mai 1914, puis inclus dans Cuentos de
amor de locura y de muerte en 1917). Vers 1926,
lorsqu’il vivait en banlieue de Buenos Aires, Quiroga
assistait aux concerts de “La Wagneriana”, avec ses
enfants et celle qui devait devenir sa deuxième épouse.
La mort d’Isolde, que le conteur aimait tant, fut joué à
ses funérailles. [Annie Boule.]
— in [Quiroga] El Salvaje, Buenos Aires : Ed.
Buenos Aires, 1920, sous le titre : « La llama ».
— in Le Visage Vert, n° 6, avril
1999, p. 121-128, traduit de l'espagnol par Annie
Boule, illustration d'Andrée Kraft. Texte de
1920.
Ressources
- Annie Boule / Horacio Quiroga, in Le Visage Vert, n° 6, avril 1999, p. 109-115. Bibliographie. Présentation illustrée par deux portraits de l'auteur.
- J. Delgado et A. Brignole / Vida y obra de Horacio Quiroga, Montevideo, 1939.
- E. Martínez Estrada / El hermano Quiroga, Montevideo, 1957.
- E. Rodríguez Monegal / Las raíces de Horacio Quiroga, Montevideo, 1961.
- E. Rodríguez Monegal / Genio y figura de Horacio Quiroga, Buenos Aires, 1967.
- P. Orgambide / Horacio Quiroga : el hombre y su obra, Buenos Aires, 1954.
- P. Orgambide / Horacio Quiroga : una biografía, Buenos Aires, 1994.
- E. Espinoza (S. Glusberg) / Trayectoria de Horacio Quiroga, Buenos Aires, 1980.
- E. Amorim / El Quiroga que yo conocí, Montevideo, 1983.
- Et les études de N. Jitrik (Buenos Aires, 1959), F. Fabre (Porto Rico, 1963), H.G. Reck (Mexico, 1966), N. Bratosevich (Madrid, 1973), etc.
- La bibliographie qui nous semble toujours la plus importante est le Repertorio de W. Rela (Buenos Aires, 1973).
- L’édition la plus complète – quoiqu’elle ne comporte pas tous les contes, mais contienne en revanche quelques articles – est Horacio Quiroga. Todos los cuentos, rassemblés par N.B. Ponce de León et J. Lafforgue, Unesco (colección Archivos, 1993, 1460 p.)
- En outre, les Archives de Montevideo ont publié de 1959 à 1978 des lettres adressées par Quiroga à ses amis, notamment à E. Martínez Estrada, A. Brignole, J. Delgado, J. Fernández Saldaña, C. Tiempo, L. Pardo, etc.
- Citons également le colloque international « Techniques narratives et vision du monde » (Toulouse, janvier 1987) qui portait sur H. Quiroga, J. Rulfo et R. Bareiro Saguier (les actes ont été publiés par L’Harmattan sous le titre Le Récit et le monde).
Pour corriger cette page, écrire au
Visage Vert
Contributeurs : Annie Boule — XLF